Le paradoxe, c’est que ma réalité, c’était ces jours loin de chez moi, pas le quotidien bien rodé. Ma phobie sociale gérée, digérée dans mon environnement… elle n’ "existe" plus.
Ces situations nouvelles m’ont confrontée de nouveau à qui je suis.
Là, hors les murs, j’ai retrouvé ces sentiments qui m’habitent : ne pas être à ma place, l’illégitimité… peur de déranger, de ne pas être "adéquate" à la situation. De commettre quelque chose d’irréparable. Peur de dire blesser, de dire non, peur de dire ce que j’ai envie…
La surprise d’éprouver à nouveau ces choses-là au premier abord. L’effort à faire pour démonter ces pensées inadaptées.
Je me surprends à vivre de nouveau l’évitement.
Je me sens déstabilisée, sur le qui-vive.
L’impression de ne pas avoir fait ce qu’il faut pour m’éviter d’éprouver ça, de nouveau.
Mais non, en fait, c’est normal qu’une situation nouvelle fasse revenir du déjà vu… la différence, c’est que je décrypte tout de suite ce qui se passe.
Ce que je n’arrive pas à faire encore, c’est faire preuve d’indulgence et regarder cela avec un œil positif.
Ce n’est simple pour personne de quitter son cocon : un déménagement, c’est physique et mental. Il va falloir aussi que je déménage dans ma tête.
Changer de travail, changer de maison, changer d’environnement, changer d’habitude et changer mes contacts aux gens…
Je peux choisir.
1 commentaire:
Good for people to know.
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