Mes nouveaux comportements ne sont pas suffisamment ancrés et tout semble revenu :
l’hyper vigilance au regard d’autrui, l’auto surveillance constante de moi-même, la peur de décevoir, la peur d’être critiquée, jugée, de ne pas être à la hauteur, l’angoisse – l’épée de Damoclès : tout doit être parfait, sinon… Si « non » ?
Je m’en veux terriblement.
D’avoir délaissé les exercices, de m’être laissée emportée par le bien-être…
justement !
J’ai manqué d’affirmation de moi… je n’ai pas voulu que mon mieux-allant fasse de l’ombre aux autres… et je suis retombée dans ce cercle de l’autocontrôle…
Facile à dire : « soyez vous-même… »… spontanéité… être indulgente avec soi-même… lutter contre la performance… rationaliser, objectiver, ne pas croire ce dont je n’ai pas de preuve… et par-dessus tout, guetter la pensée automatique, celle qui plombe…et fait plonger.
Mais elles sont toutes là !!!
Revenues, telles qu’elles.
Je me sens triste et terne. Avec toutes ces pensées, les miennes, celles d’avant que je fasse quelque chose.
Je rumine. Toutes tournent en boucle, à l’intérieur. Plus de sourire, plus de rire. Juste la peur que tout s’effondre encore un peu plus, un peu plus loin, un peu plus bas… J'attends l'inéluctable...
Tous mes efforts pour… rien ?
Où se cachaient-elles donc, ces affreuses ? Au détour de quel bois ?
Je sais qu’il peut en être autrement.
Je l’ai fait, je l’ai vécu pendant presque un an.
Où les renvoyer ?? Qu’enfin elles disparaissent…
Je suis fatiguée. Fatiguée de lutter.
Et elles sont revenues.
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